Hier était déjà demain ...
Après quatre ans de préfiguration et 18 mois de travaux, Le Théâtre*/Scène Nationale de Narbonne a ouvert ses portes en octobre 1994.
Composé de deux salles de spectacles, l’une de 900 places, l’autre de 276, d’une salle de répétition et d’une d’exposition, il fait partie du réseau des Scènes Nationales depuis le 1er janvier 1993.
Ce réseau est l’héritier d’une volonté de décentralisation qui s’est exprimée à partir du travail théâtral depuis la Libération. Etendu et développé par André Malraux, qui, en visionnaire, lui a conféré ses lettres de noblesse. Le projet de confronter l’art et les habitants marque une tendance de fond et une originalité de la politique culturelle française.
Aujourd’hui...
Le Théâtre Scène Nationale de Narbonne est devenu un lieu nourri de l’aventure du spectacle vivant.
Au croisement de la vie et de la scène, il revendique les audaces de la modernité en même temps que les «traces» artistiques fondatrices.
Il n’est pas un simple élément du décor urbain ; il nous permet, dans toutes les actions que nous mettons en oeuvre, de dire et de redire que l’Art et le théâtre remettent, perpétuellement l’homme et ses émotions au centre de la vie.
Parce que le théâtre est à l’échelle de la vie et que l’acteur devient le symbole de l’homme avec ses imperfections, ses fragilités, ses espoirs, ses solidarités à construire.
La vie artistique et culturelle est un élément important de l’environnement d’une ville.
La naissance d’un théâtre participe au développement d’une cité tout autant qu’elle favorise l’ouverture du coeur et de l’esprit du citoyen.